Pour la douzième année consécutive, le baromètre des risques d’Allianz Corporate & Specialty, l’assureur des entreprises du groupe Allianz, passe en revue et classe les risques commerciaux pour une centaine de pays. En intégrant le point de vue de 2 712 experts en gestion des risques basés dans 94 pays et territoires, ce baromètre offre la possibilité d’évaluer les principales menaces pesant sur l’économie et les investissements. Quels sont les 10 risques retrouvés sur le territoire Bulgare ? D’un autre côté, quels sont ceux répertoriés en France et en Belgique ? Eléments de réponses.
Le premier risque pesant sur la bonne santé de l’économie bulgare est le développement macroéconomique incluant l’inflation, la déflation, les politiques monétaires et les programmes d’austérité. Ce facteur a un impact de 40% en 2023 contre 29% en 2022. En seconde position, à hauteur de 31%, on retrouve le risque d’interruption d’activité par les perturbations des chaines d’approvisionnement. Notons que ce facteur est resté stable par rapport à 2022. En troisième position, une nouvelle menace fait son entrée dans le TOP 10 des risques : la crise énergétique. En effet, les pénuries ou les pannes d’approvisionnement représentent un risque de 31%.
En quatrième, Allianz Corporate & Specialty a relevé le risque de cyber incident (cybercriminalité, logiciels malveillants, violation de données, amendes et pénalités) avec un impact de 29%, soit deux fois plus qu’en 2022. Ensuite, vient, à hauteur de 26% en 2023 contre 38% en 2022, le risque pandémique incluant des problèmes de disponibilités de main-d’œuvre et des mesures de restrictions de mouvement.
En sixième position, on retrouve, à hauteur de 14%, le risque de modifications de la législation et de la réglementation (guerres commerciales et tarifs, sanctions, protectionnisme, désintégration de la zone euro). Ensuite, on recense le risque de pénurie de main-d’œuvre qualifiée à hauteur de 14 % en 2023 contre 29 % en 2022. Puis, le risque d’évolution du marché (intensification de la concurrence/nouveaux entrants, fusions et acquisitions, stagnation, fluctuation du marché) qui retombe à 11 % en 2023 alors qu’il était à 25 % en 2022. Enfin, sur l’avant-dernière marche du podium, on retrouve, comme l’an passé, les risques de catastrophes naturelles. Et en dixième position, un nouvel entrant, à hauteur de 9%, représenté par le vol, la fraude et la corruption.
Le premier risque sur les marchés en France est le cyber incident avec une proportion de 40% en 2023 contre 48% en 2022. Ce risque est aussi retrouvé sur la première marche du podium en Belgique avec un poids de 57%, le même niveau qu’en 2022. Rappelons que ce risque de cyber incident est plutôt bien canalisé en Bulgarie puisqu’il n’est que de 29% et se positionne en top 4. Le deuxième risque des marchés français et belges est l’interruption des activités avec un poids quasi identique dans les deux pays en avoisinant les 32% à 36%. C’est également en deuxième position et avec le même ordre de grandeur que l’on retrouve ce risque pour le territoire bulgare. En troisième position, on retrouve en Belgique le risque de modifications de la législation et de la réglementation (32%) et en France celui de la crise énergétique avec 28%. Le risque de crise énergétique est en cinquième position en Belgique en pesant 29%. Le premier risque retrouvé en Bulgarie, qui est celui du développement macroéconomique, est en huitième position en Belgique (14%) et en quatrième position en France (24%).
Le risque de manque de main-d’œuvre pesant à 14% en Bulgarie est à 12% en France et 25% en Belgique. Le risque de modifications de la législation et de la réglementation, à hauteur de 14% en Bulgarie est de 32% en Belgique contre 15% en France. Les risques liés aux catastrophes naturelles sont de 18% en Belgique et 23% en France contre 11% en Bulgarie. Le risque d’évolution du marché, absent chez les Belges, est retrouvé à hauteur de 15% en France contre 11% en Bulgarie. Enfin, notons que le risque de vol, fraude et corruption est absent dans le TOP 10 de la France et de la Belgique.
Globalement, et comparativement à la France et à la Belgique, la Bulgarie devra affronter majoritairement pour cette année 2023 les risques portant sur le développement macroéconomique incluant les politiques monétaires et les programmes d’austérité. Comme ces voisins européens, elle devra faire face à des difficultés liées à l’interruption des activités. La crise énergétique a quant à elle le même impact dans les trois pays avec une résonnance avoisinant les 30%. Enfin, notons que la Bulgarie, même si elle voit une recrudescence de la cybercriminalité sur son territoire, apparait mieux armées contre cette forme de délinquance que la France et la Belgique.
La Bulgarie tire aussi son épingle du jeu, d’une part, de la disponibilité de la main-d’œuvre dont le risque de pénurie est équivalent à la France et deux fois moins important qu’en Belgique et d’autre part, sur l’évolution du marché (intensification de la concurrence/nouveaux entrants, fusions et acquisitions, stagnation, fluctuation du marché) qui est passé d’un risque de 25% à 11% entre 2022 et 2023.
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